Comme chaque printemps, avec la publication des documents de référence des entreprises cotées, la rémunération des grands patrons suscite des réactions indignées. Cette année, c’est la rétribution des dirigeants de l’industrie automobile qui monopolise l’attention. Alors que Carlos Ghosn, en tant que PDG de Renault a reçu 7,25 millions d’euros en 2015 (dont 4,18 millions en stock options), Carlos Tavares, président du directoire de PSA Peugeot Citroën a totalisé un gain de 5,24 millions d’euros (dont 2 millions en « actions de performance »).
La CGT a dénoncé des rémunérations « complètement indécentes », la CFDT a estimé que la rémunération de Carlos Tavares n’était « pas légitime », alors que Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré qu’elle était « dommageable ». Les deux représentants de l’État au conseil de surveillance de PSA ont d’ailleurs voté contre ce montant. De son côté, Pierre Gattaz, président du Medef, a souligné : « Quand il y a de la réussite, ça ne me choque pas qu’on récompense la réussite ».
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Dernière mise à jour : samedi 19 janvier 2019